Rafina, ville portuaire près d’Athènes

Rafina, une ville portuaire près d’Athènes οù on reste un peu avant de prendre le bateau pour les îles grecques de l’Egée mais cette une ville à vister aussi.

 

Où se trouve Rafina ? C’est une ville littorale de 12.000 habitants qui se trouve à 28 kms au nord-est de la capitale grecque d’Athènes et à 10 kms au nord de l’aéroport international d’Athènes. Elle borde le golfe sud de l’Eubée. La plupart des visiteurs en Grèce y arrivent en car Ktel d’Athènes (point de départ Place Egyptou, en Attique de l’est, prix du billet autour de 3 Euros) dans le but de prendre leur ferry pour les îles. Moi, la dernière fois, j’y suis arrivée en voiture pour aller sur l’île d’Andros. Je me souviens avoir pris l’avenue Marathon qui traverse Rafina à l’ouest et puis l’avenue Al. Flemming à courte distance du centre-ville et du port de Rafina.

Rafina est beaucoup vistée par maints Athéniens qui y ont même leurs résidences secondaires. Je vais régulièrement vers ce port quand je veux embarquer pour les îles des Cyclades (Tinos, Paros, Mykonos) ou pour les îles de Limnos et Lesvos etc. C’est toujours un délice pour moi parce que près de la mer, les tavernes situées sur la place centrale et sur la grande avenue Ethiki Antistaséos vers le port sont super. En fait, c’est une des ports les plus importants de Grèce et c’est à mon avis le port le mieux associé à la ville et c’est pourquoi j’aime cet endroit qui comprend même une grande plage.

Οù loger à Rafina ? En général, on cherche un hôtel ou un appart à Rafina en attendant que le jour du départ en ferry pour les îles grecques arrive. Ce fut mon cas à deux reprises. La dernière fois, c’était l’été dernier et j’avais réservé au Seaside Studio Meltemi (vue sur la mer de l’appartement plus bas). C’était un appartement moderne, à 800m au sud du centre de Rafina, avec la plage en bas.

 

 

 

 

 

 

La ville est fondée principalement par les réfugiés grecs d’Asie Mineure en 1923 (chassés de leur pays par les Néoturcs) et elle prend le nom de Néa Triglia mais le nom de Rafina prend le dessus. Dans les années 1950, presque toute la vieille ville de Rafina est démolie pour construire la ville moderne que vous voyez à sa place. Mais que voir à Rafina alors?

Les églises. La première église du 20e siècle est Aghios Fanourios. Elle fut presque entièrement couverte par l’église de Panayia tis Pantovassilissas (photo plus haut à droite).Cette dernière est imposante avec sa belle tour-campanile. Elle est construite en 1950 sur la place centrale et la Grande Sainte (le nom de l’église, Panayia, en grec -la Vierge en somme-) est la patronne rayonnante sur Rafina. La fête religieuse la concernant a lieu le 8 septembre… il m’est arrivé une fois d’y participer. Rafina est une ville fondée par les réfugiés en 1923 (suite à la catastrophe de Smyre) provenant notamment de la région de Bithynie, des côtes asiatiques du Bosphore. Ces derniers ont ramené de leur ville Triglia (ou Tirilye) une icône soi-disant miraculaire qu’ils ont déposée dans une vitrine bien protégée à l’intérieur de l’église. Sur une petite colline près du port, j’ai adoré aussi la petite église pittoresque de Saint Nikolaos toute blanche de fraicheur sur sa petite place dallée (photo plus bas). Les habitants disent qu’elle est le “symbole de la ville de Rafina”… Je peux comprendre pourquoi quand j’admire, de cette colline, au coucher du soleil, la vue sur le port de la ville.

Le musée folklorique ou la Maison de Triglia. Il s’agit d’une modeste mais authentique maison des années 20 construite par les réfugiés eux-mêmes à Néa Triglia ou Rafina (il ne reste plus que 2 autres maisons anciennes de ce genre dans la ville). Ce type de maison n’avait que le strict minimm : une entrée, une chambre (en grec, kamari), une cuisine et une étable (derrière, au fond de la maison). La cour est soignée comme jadis et on peut y voir la statue (buste) de l’archevêque Chryssostomos, martyr de Smyrne en 1922. Aujourd’hui, on découvre, à l’intérieur du musée, des objets de commémoration de la terre mère des réfugiés d’Asie mineure (lit, ustensiles et meubles, habits traditionnels, témoignages, photos etc). Ce musée-maison est entretenu depuis 1994 par l’Association des Triglianon. Il se trouve 30, rue ElefthérioS Vénizélos… ne le manquez pas. On se rend compte de la valeur historique, folklorique et sentimentale de ce musée en regardant tous ces choses exposées. Il vaut mieux appelé l’association pour le visiter (normalement ouvert le mercredi et le vendredi après 18h, No tél.+30 2294022206).

 

 

 

 

 

 

Les plages de Rafina pour tous les goûts. Οn a d’abord la grande plage de la ville à droite du port qui s’étend sur 200 mètres (il y a un parking à côté). Je ne vais pas sur cette plage car il y a beaucoup de monde qui y lézarde en attendant leur ferry. Marikès est la plage que préfèrent les habitants de Rafina et… moi aussi (photo plus bas à droite). Cette plage se trouve presque à 2 kms au sud du port de Rafina et elle est entourée d’une dense végétation protégeant du vent. J’ai aimé cette plage car on pouvait se promener et aller voir au sud de la plage, sur une colline, l’ancien Askitario, un site archéologique avec des découvertes datant de 3.000 av.J.C. Sur ce cite, les habitants de l’époque s’essayaient à la métallurgie. Kokkino Limanaki est une plage à 2 kms au nord du port de Rafina, idéale surtout pour les surfers. Blè limanaki est une “plage de béton” dans une crique peu connue, à un km au nord du port de Rafina (photo plus bas à gauche) : pour y aller, il faut entrer dans un parking en terre battue et descendre des marches en pierre… c’est ma 2e plage préférée.

 

 

 

 

 

 

L’histoire antique de Rafina. Sachez que cette une cité connue de l’époque romaine (des ruines de bâtiments, des bains et des statues y ont été trouvés) mais elle était aussi active à la période antique de Klisthène et même à l’ère de bronze (3200-2000 av.J.C.). On appelait cette cité Arafine et, entourée de murs, elle faisait partie des 100 dèmes Athéniens organisés par Klisthène, le grand politicien grec précurseur de la Démocratie, oncle de Périclès.

Alors, aimeriez-vous aussi faire un tour pour mieux connaître cette agréable ville portuaire ?

 

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One thought on “Rafina, ville portuaire près d’Athènes

  1. Merci pour cette visite de Rafina… Je m’y arrête tous les étés pour y prendre mon bateau et j’ai eu l’occasion aussi de prendre un peu de temps pour découvrir cette ville bien agréable !!!

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