Le village grec de Trikala au Péloponnèse

Le village grec de Trikala ou la beauté tranquille, près de Corinthe. Une région en Grèce à découvrir absolument pour ses lacs, forêts, montagnes et la mer un peu plus loin.

 

 

Voila pourquoi on va à Trikala près de Corinthe : Non seulement pour avoir un séjour romantique et reposant entre couple mais aussi pour aller dans la nature vivifiante et remonter les batteries.

Impressions en arrivant à Trikala : Vous quittez la route nationale au bord de la mer au nord du Péloponnèse au niveau de Kamari, village balnéaire, et vous prenez une départementale vers le sud, à gauche. La nature commence alors à donner son crescendo de feuillages et de beauté. Au début, la scène panoramique me fait penser à la Toscane : des vignes et des jardins de légumes et de potirons (c’est la période) qui donnent une belle couleur jaunâtre au tableau. En montant un peu plus haut, on distingue trois beaux villages, ceux de Kato Trikala, Mesaia Trikala et Ano Trikala. Alors là, l’image change. Des platanes, des noyers, des marroniers et des pins noirs prennent place et remplissent le vide entre les maisons et puis, on découvre un spectacle fascinant: la vue sur le golfe corinthiaque. Un charmante harmonie mer-montagne typique grecque.

 

 

 

 

 

Où loger au village corinthien de Trikala ? Je viens d’arriver de Trikala où j’étais avec mon mari. J’avais réservé au Pera Alonia Guest House à l’entrée au nord de Kato Trikala. Un superbe complexe de style traditionnel en bois et en pierre avec une superbe vue sur le Mont Zirias. L'”auberge” avait des chambres spacieuses comprenant mini-cuisine avec petit dej tout prêt et des salles de bains avec jacuzzi ! Une atmosphère reposante dont j’avais besoin… Super rapport qualité-prix, à mon avis.

Les trois villages Kato Trikala, Mesaia Trikala et Ano Trikala. Ce dernier se trouve à 1.100 m d’altitude. Ces villages ont été créées au 10e sc là où se trouvait la cité antique de Mysaio. Ils sont le point d’attache des représentants des Chrétiens sous le joug turc-Ottoman (1453-1827) dès le 16e sc dont la famille Notaras. Aux temps de la turcocratie, on parle de quartiers aristocrates avec une architecture fine et imposante avec de hautes tours, des portes de fer lourd et des maisons-manoirs.

 

 

 

 

 

 

Αno Trikala. C’est un village assez touristique pour les sports d’hiver. C’est un beau village avec de belles auberges et de bonnes tavernes. Il a une superbe vue en général, une riche flore avec ses platanes, ses pins, ses cèdres et ses sapins. Le village produit du raisin sec, des noix et des pommes. Ses habitants vivaient autrefois de l’abbat d’arbres et du traitement du cuir. Le saint qui protège le village est St Nicolaos et son église a été inaugurée en 1805. C’est une église avec un haut dôme et son intérieur a pas mal d’hagiographies et d’icônes. L’architecture dans tout le village est absolument en harmonie avec le côté pittoresque de cet endroit magique. On y trouve beaucoup de maisons du 16-18e sc dont celle des Notaras (photos plus haut à gauche).

Messaia Trikala. C’est un village où on peut aller voir le monastère de Panayia. Il fut construit autour de 1700 par le métropolite Grégoire Notaras (photo plus bas à droite)

Kato Trikala. C’est un village vraiment sympa. On peut voir l’église de St Dimitriou de 1697 (photo plus bas à gauche). Ses peintures murales ont une expression impressioniste étonnante.

 

 

 

 

 

 

Le chemin Mysaion. Grâce à l’organisation de trekking Trikala Korinthias Network, nous commençons par une rando pas difficile sur le chemin Mysaion qui joignait les trois villages. Nous avons marché dans la forêt en prenant de bonnes respirations tonifiantes pendant que notre guide nous parlait du superbe climat de la région. Elle nous a dit aussi que Trikala n’était qu’une destination d’hiver, mais qu’avec la nouvelle route nationale qui s’y termine, plus de gens viennent à n’importe saison de l’année.

La montagne de Ziria. La mythologie nous dit que c’est dans la montagne de Ziria que sont nées les sept filles du titan Atlas et Océanide Pléioné, les Pléiades. Elles étaient les compagnes de la déesse Artemis. Bref, notre guide nous emmène vers les pistes de ski. Il porte un T-shit “I am Zerious” (slogan du festival rock ayant lieu chaque année dans la montagne), ok. Sur notre chemin, nous voyons des chevaux immobiles sous le doux soleil automnal. Nous distinguons les pistes. On nous dit qu’elles sont adéquates pour les familles qui commencent même à faire du ski, ok. De là-haut, on peut voir un chemin qui mène au sommet de la montagne, à 1380m mais nous n’y allons pas. Là ou je suis, je vois des bergeries et un paysage sauvage et sec. J’ai envie de prendre une photo.

 

 

 

 

 

 

Le lac Dassiou. Notre chemin comprend un carrefour qui, à gauche, conduit à Goura et qui, a droite, conduit au lac Dassiou entouré de sapins. Le lac apparaît asséché mais notre guide nous dit qu’en hiver, il se remplit. Dommage, je ne suis pas arrivée au bon moment… On passe par le village Karya avec la plus haute altitude dans la région de Corinthe et nous arrivons dans le village me semblant désert de Kato Tarssou. Nous suivons un étroit chemin direction Eglise Panayia tou Vrachou.

 

 

 

 

 

 

Les Météores de Corinthe. Après une marche de 2 kms, toujours avec la majestueuse vue vers Ziria, on discerne un endroit vraiment magique : les Météores de Corinthe. Il s’agit d’un ensemble de rochers abrupts avec des failles irrégulières dans la roche. Et puis, on arrive à une église nommée Panayia tou Vrachou (en français, la Grande Sainte du Rocher). Elle se trouve carrément dans un rocher ou plutôt dans une fissure de la roche. On nous dit que, pendant la 2nde guerre mondiale, les Anglais descendus en parachutes s’y réfugiaient. Ils étaient ensuite conduits aux résistants grecs de la montagne. Le chemin du retour passe par le village de Steno. On s’arrête sous le platane du village avec sa source pour se reposer un peu.

Le lac Doxa (photo tout en haut). Nous passons ensuite le beau village de Goura avec sa grande place et on arrive au lac de Doxa. Nous décidons ne nous y arrêter pour un petit pique-nique. Le lac a été créé dans les années 90 afin de couvrir les besoins en arrosage dans la région. L’atmosphère est d’autant plus sereine qu’il n’y a personne autour de nous. On peut voir au loin des enfants qui font du cheval avec leurs parents au bord du lac. Après le déjeuner, j’essaie de trouver le meilleur angle pour photographier la belle petite église de St Fanourios (photo avec moi plus bas) qui se trouve dans un bras à l’intérieur du lac. Sublime paysage…

 

La plaine de Fénéou.  Notre journée se termine en admirant plus au sud a 1 km la plaine de Fénéou. Une plaine qui ressemble a un collage composé de champs chacun d’une couleur distinte ; couleur verte, rouille et ocre. C’est là qu’on cultive les produits du maréchage et les légumineuses de la région dont les pois secs blancs Vanilia et les pois jaunes de Fénéou connus dans toute la Grèce.

 

 

 

 

 

Le lac Stymphale. Nous décidons d’aller voir le lac Stymphale et le Musée de l’Environnement de Stymphale. Le musée a été construit sur un versant d’une des collines qui entoure le lac. Il est ouvert depuis 2010 et il a une superbe vue sans obstacle sur le lac. Il présente la flaune et la flore du lac Stymphale et il constitue un parfait outil pour comprendre la région. Le musée comprend 2 unités : la première concerne l’environnement de la région et la seconde explique comment le lac a influencé le développement de l’activité humaine et plus particulièrement les métiers traditionnels. On apprend évidemment que c’est à cet endroit qu’Héraclès chasse les Oiseaux carnassiers du lac, selon la mythologie mais on nous explique aussi comment le lac fut le résultat du phénomene karstique selon lequel l’érosion est provoquée par l’eau s’étant infiltré dans et sur les roches calcaires pendant des millions d’années. L’élément intéressant est que dans le lac où est il est interdit de pêcher, le poisson “Daska” existe encore, un poisson qu’on ne trouve nulle part ailleurs au monde. Il survit dans les périodes de sécheresse, vivant dans la boue du lac.

 

 

 

 

 

Etes-vous déja allé(e) dans la région de Trikala, près de Corinthe ?

 

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