La ville de Trikala entre les éléments naturels de Grèce

La ville de Trikala entre les éléments naturels de Grèce, entre eau et pierres. Une belle ville en Thessalie au centre du pays.

 

 

 

Où est Trikala ? C’est une ville de 61.000 habitants à l’ouest près des Météores dans la région de Thessalie, au sud au tout début de la chaîne du Pinde. La rivière Lithaios du fleuve Pinios (le troisième plus grand fleuve de Grèce) traverse le centre de Trikala et sépare la ville en deux. Il y a un beau pont en métal qui unit la place centrale de la ville avec la rue piétonniere d’Asklépion. Ce pont fut construit en 1886 par des ingénieurs Français. La formidable statue du dieu de la médecine Asclépios est sur le pont Lithaios.

L’Asklépion de Trikki. La ville s’appelait anciennement Trikki. Son asklépion est en fait un hôpital antique en Grèce. Selon l’historien et géographe grec Strabon (64 av.J.C- 24 ap.J.C.), c’était le plus ancien et le plus important du pays. Il n’a pas encore été découvert. Aujourd’hui, on y a plutôt trouvé des bains romains, des mosaïques et un bâtiment public de l’époque hellénistique avec une mosaïque montrant le roi des Edoniens de Thrace, Lykourgos.

 

 

 

 

 

Le château de Trikala. C’est  un château byzantin bien fortifié construit par l’empereur byzantin Justinien dans l’ancienne cité de Trikki au 6 sc ap. J.C. Il a ensuite été rebâti par les Ottomans au 17e siècle, lesquels ont placé une énorme horloge sur une tour. Une grosse cloche a été ajoutée. Juste avant la seconde guerre mondiale, une autre horloge a été posée par le maire de la ville et cette dernière reste un petit symbole de la ville jusqu’à aujourd’hui. De nos jours, la forteresse abrite le théâtre ouvert de la ville. L’horloge, elle, est bien visitée ; On y a une vue superbe sur toute la ville (photo plus bas à droite)

Les monuments du gouverneur ottoman Osman Shah. La mosquée Osman Shah est un beau monument du 16e sc conçu par Mimar Sinan. La mosquée est appelée Koursoum qui signifie en turc “de plomb”. En effet son dôme en est recouvert. Elle se trouve à proximité de la rivière Lithaios et derrière, on découvre la mausolée d’Osman Shah (neveu du grand sultan Soliman 1er), un bâtiment octogonal couvert d’un dôme semisphérique. On dit qu’ Osman Shah a construit la mosquée, parce qu’à Trikala il a été guéri d’une maladie. La mosquée Osman Shah est aujourd’hui un monument préservé sous l’égide de l’UNESCO. Le Hammam d’Osman Shah construit au 16e les bains ottomans (probablement de l’architecte Mimar Sinan). Il se trouve près de la mosquée Koursoum, à proximité de l’église de Saint Constantin.  Ayant servi de prison pendant longtemps, le hammam est maintenant rénové et est ouvert aux visiteurs. Au premier étage, l’ancien hamman abrite le Musée Tsitsanis (musicien grec renommé d’avant guerre).

 

 

 

 

 

 

Un peu d’histoire…

Trikala sous les Ottomans en 1395. La ville devient un centre important de l’industrie artisanale : habits de laine réputée et des produits en cuir. Trikala devient la capitale d’une grande région ottomane jusqu’en 1770. Trikala était aussi un centre spirituel important. Pendant la domination ottomane (1543-1854), l’école Trikki (et plus tard Ecole grecque) avait des maîtres grecs connus tels que Dionysios le philosophe.

Trikaka, libre à la fin du 19e sc. La ville se libère du joug ottoman comme le reste de la région de Thessalie en1881, avec le traité de Constantinople. Ce n’est cependant qu’après la guerre gréco-turque de 1897 que la ville est vraiment réabilitée grecque (en 1898). Trikala a ensuite joué un rôle clef en ce qui concerne les mobilisations agricoles du début du 20e siècle contre le tsifliki (Fief en francais) et c’est à Trikala que la première coopérative agricole fut fondée. Trikala fut punie, une année après, par d’immenses inondations ayant couvert la plaine de Trikala.

La vieille ville de Trikala se compose des quartiers de Varoussi et de Palia Manavika autour de la forteresse. Sous le joug ottoman, c’était un quartier chrétien jusqu’avant le deuxième guerre mondiale. Les anciennes maisons de Varoussi ont été construites entre le 17e et le 19e sc. On peut admirer ces belles habitations au rythme architectural particulier avec de longs avant-toits (photo plus haut à droite). On peut voir de nombreuses églises lesquelles qui reflètaient la prospérité économique (commerce et artisanat) et culturelle de cette époque-là.  Celles qui ont survécu sont Saint Anargyis avec ses jolies fresques du 16e sc, Saint Dimitrios (de la fin du 17e sc), Saint Jean de Chypre et Saint Panteleϊmon (14e sc), Saint Jean le Baptiste (17e sc). Allez aussi entre temps dans le quartier de Varoussi. On y trouve là-bas quelques-unes des meilleures tavernes et cafés-bars de la ville.

Mon experience : Je ne suis allée à Trikala qu’une seule fois dans ma vie en automne il y a dix ans, bien que cette ville ne soit pas loin de Volos, la ville ou j’habite. Ceci dit, c’est une ville verdoyante que j’ai beaucoup aimée avec sa rivière portant à rêver. Contrairement à ma ville qui a le privilège d’être au bord de la mer, Trikala est une ville qui fait tout son possible pour promulger tout ce qu’elle a de beau : ses monuments, ses places, son quartier ancien et ses parcs verdoyants. La grande fête de Noel en plein air par exemple attire des centaines et des centaines de familles grecques avec enfants. J’aime cette ville qui bouge et qui est si près de la nature ; de la montagne. C’est une ville à visiter si vous passez près des Météores.

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