Le Grec Costa Gavras realisateur de films francais a messages politiques

Pas besoin de chercher “Costa Gavras wiki” sur le net. Costa Gavras realisateur grec de films francais a messages politiques connaît un long trajet cinématographique qui dévoile des vérités sur le pouvoir injuste dans divers pays du monde entier.

Les spectateurs aiment les films politiques car ils peuvent justifier leurs doutes sur des pouvoirs corrupteurs anéantissant toute forme de démocratie. Revoyez-donc les films de Costa Gavras.

Il suffit de jeter un oeil sur la filmographie Costa Gavras pour s’en rendre compte :

  • 1969  Z de Costa Gavras. Adaptation du livre Z de Vassilis Vassilikos retraçant l’assassinat du leader de la gauche Grigoris Lambrakis organisé par la police totalitaire grecque et camouflé en banal accident par le régime grec des colonels (dictature 1967-1974 en Grèce). Le succès de ce film a valu le Prix du jury et le prix d’interprétation masculine pour Jean-Louis Trintignant au festival de Cannes et l’Oscar du meilleur film étranger et Oscar du meilleur montage à Hollywood.

  • 1970 L’aveu de Costa Gavras. Adaptation du livre autobiographique d’Artur London retraçant à Prague en 1951 l’accusation d’espionnage d’un haut responsable politique tchécoslovaque.  Tout est fait pour lui extorquer des aveux de crimes qu’il n’a pas commisRéhabilité en 1956, il émigre vers la France et même s’il condamne le stalinisme, il reste fidèle au communisme. Mais il réalise vite que, même après la mort de Staline, l’URSS et les démocraties populaires ne sont pas aussi libres qu’il l’imaginait. Le succès de ce film permet une nomination aux Golden Globes  et le prix Nations Unies aux BAFTA de Londres (meilleur film étranger).

 

  • 1973 L’Etat de siège de Costa Gavras. Ce film s’inspire de l’enlèvement de l’agent du FBI Dan Mitrione, expert en torture, et finalement éxécuté par les Tupamaros (groupe de guérilla urbaine uruguayenne). Quelques années plus tard, un régime militaire pro-américain prend le pouvoir en Uruguay (junte de Juin 1973). Le succès de ce film permet une nomination aux Golden Globes (meilleur film étranger) et le prix Nations Unies aux BAFTA de Londres.

  • 1975 Section spéciale de Costa Gavras. Ce film s’inspire du livre “L’affaire de la section spéciale” d’Hervé Villéré. En août 1941, un jeune militant communiste abat dans le métro parisien un militaire allemand. Redoutant les représailles allemandes dans la population parisienne, Pétain décide de prendre les devants. Ce film constitue une discussion à caractère historique sur la politique de la collaboration. Le succès de ce film donne le Prix de la mise en scène à Costa Gavras au Festival de Cannes en 1975 et une nomination aux Golden Globes 1976 (meilleur film étranger).

  • 1982 Missing de Costa Gavras. Le scénario du film s’inspire du livre de Thomas Hauser “The Execution of Charles Horman; An American Sacrifice”. Le film relate la disparition d’un citoyen américain quelques jours après la junte de Pinochet en septembre 1973 au Chili, montrant le rôle direct et déterminant des autorités américaines dans le coup d’État. Le succès de ce film offre la Palme d’or et le prix d’interpréation masculine à Jack Lemmon, l’Oscar du meilleur scénario adapté et des nominations aux Oscars (meilleur film, meilleur acteur -Jack Lemmon- et meilleure actrice -Sissy Spacek-).

  

  • 1983 Hanna K DE Costa Gavras. Hanna Kaufman quitte la France et s’installe à Jerusalem où elle devient mère d’un enfant dont le père est procureur israélien. Pour son premier cas d’avocate, elle doit défendre Selim Bakri, un réfugié palestinien. Elle gagne la cause du jeune homme mais celui-ci refuse de quitter le pays car il revendique son droit sur une maison qui appartenait à ses ancêtres avant l’occupation israélienne. À travers lui, Hanna découvre le sort des réfugiés palestiniens et accepte de défendre Bakri, jusqu’au bout. C’est un film toujours d’actualité.

 

  • 2002 Amen de Costa Gavras. Ce film est inspiré de la pièce Le Vicaire de Rolf Hochhuth. Pendant la Seconde guerre mondiale, un SS Allemand cherche à alerter le Vatican sur les camps de Concentration des Juifs. Il tentera de convaincre Pie XII de la nécessité d’une condamnation sans ambiguïté des crimes nazis à l’égard des juifs mais en vain...Le film reprend la dénonciation de l’ attentisme prêté au Vatican quant à la Shoah perpétrée par le régime nazi.

  • 2009 Eden à l’Ouest de Costa Gavras. Un jeune immigré clandestin se dirigeant vers Paris traverse la Méditerrannée aussi difficilement qu’ Odysseus. Des rencontres de la meilleure et de la pire espèce ponctuent son trajet. Coasta Gavras soulève ici le problème de l’immigration clandestine : de ces gens qui espèrent une meilleure vie n’importe ou mais vers l’ouest. Le film est diffusé au Festival de Berlin et gagne le Prix Critiques 2009. C’est un film toujours d’actualité.

  • 2012 Le capital Costa Gavras. C’est un thriller francais adapté du roman “Le Capital” de Stéphane Osmont pary en 2004. On présente dans ce film un dirigeant de banque peu scrupuleux, Marc Tourneuil, qui se retrouve confronté à l’offensive d’un fonds spéculatif américain. Costa Gavras soulève ici le problème du système mondial qui nous gouverne : un système ou les banques ont le pouvoir et ou la corruption administrative mondiale sévit irrémediablement au détriment de la masse (petite et moyenne classes) qui subit les manoeuvres de quelques leaders capitalistes sur terre. Le film est diffusé au Festival international du film des Hamptons 2013 de Berlin

Qu’auriez-vous à dire des films du grand réalisateur de films, Costas Gavras ?

 

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