Βeauté féminine grecque antique

Peut-on penser que la beauté féminine grecque antique peut atteindre un idéal de beauté ? Si oui, comment être belle comme une déesse grecque ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Les opinions des Grecs anciens sur la beauté. Le modèle de la femme belle se voit d’une manière complètement différente au fil des siècles. Dans la mythologie et l’histoire culturelle grecque (de 1500 à 400 av J.C.), une femme séduisante portait souvent en elle des éléments démoniaques. Elle était sournoise et vicieuse parce qu’elle était trop belle. C’est une conception que, nous, les Occidentaux avons aussi (on peut voir ça au cinéma). Pour en revenir à la mythologie grecque antique, la déesse Eris lança la Pomme de la Discorde afin de savoir qui est la plus belle des déesses choisies. Pâris opta pour Aphrodite, ce qui provoqua la colère de la belle Héra, femme de Zeus.

Au contraire, dans la Grèce de l’antiquité, l’homme grec n’avait aucun caractère négatif. Le philosophe Platon (5e sc av.JC) pense que la belle apparence n’est en aucun cas liée à l’intérieur de la personne. Le philosophe Aristote (4e sc av.JC), d’autre part, dit que la beauté extérieure est la qualification la plus importante (voir son proverbe plus bas). Pour mettre les choses au point, je me tiens entre l’opinion de Platon et celle d’Aristote avec en plus à l’esprit la citation “Mens sana in corpore sano” (en grec « Νοῦς ὑγιὴς ἐν σώματι ὑγιεῖ ») du poète romain Juvénal (2e sc). La beauté ne peut traverser les autres pour assez de temps que si vous avez une beauté intérieure qui est la positivité, la bonté et/ou le bonheur.

“Το κάλλος παντός επιστολίου συστατικώτερον” (en français, La beauté est la meilleur lettre de recommandation), proverbe du philosophe Aristote (384-322 av. J.C.)

“Σώματος κάλλος ζωώδες ήν μη νους υπή” (en français, La beauté du corps est un trait animal si en dessous il n’y a pas de jugeote), proverbe du philosophe grec Démocrite (470-370 J.C.)

La beauté dans l’art grec. La sculpture dans le monde grec antique promeut la beauté des hommes mais aussi des femmes. La perfection dans l’art grec et la notion de la beauté humaine sont propres à la vision des Grecs depuis l’antiquité. Les brillants mathématiciens grecs ont abouti à développer le nombre d’or, une formule géométrique qui reliait l’équilibre et la symétrie à la beauté. L’art romain dans l’empire de Rome s’est inspiré de l’art grec plus ancien pour créer un monde culturel à elle qu’elle considèra parfait.

 

 

 

 

 

 

Comment apparaît la beauté des Grecques de l’antiquité ? Je la trouve aussi impressionnante que celle des hommes même si la femme grecque était toujours éloignée de la vie de l’extérieur ou la vie sociale des hommes. Des trouvailles telles que des statues, des vases et autres représentations artistiques montrent une femme habillée d’une tunique plissée contrairement aux déesses qu’on a le privilège de voir même nues. Les tissus portés par les Grecs de l’antiquité avaient des couleurs assez vives et les vêtements étaient richement décorés. Les femmes portaient un vêtement intérieur (voile ou tunique appelée Chiton) avec plein de plis serrés épousant les formes du corps. Elle pouvaient aussi porter un vêtement extérieur, l’himation, un pardessus en laine plus épais plus large. Les vêtements étaient tenus par des fermoirs, des épingles et une ceinture.

“Αιδώς του κάλλους ακρόπολις” (en français, La modestie est l’acropole de la beauté), proverbe du poète grec Ménandrou Adilon (342-291 av.J.C)

Les corps féminins antiques sont différents de ceux qu’on voit aujourd’hui. Dans la Grèce antique, les femmes n’étaient pas minces mais elles avaient plus de graisse en général. Alors qu’aujourd’hui les femmes aiment principalement les bonnes fesses et poitrines, les Grecs Anciens préféraient les femmes curvilignes avec un ventre, une taille soignée et pas forcément avec une grosse poitrine. Les Grecques avaient un corps de «poire» dans les temps anciens. Les Grecs anciens les considéraient merveilleuses ainsi et qu’à l’époque de la Renaissance où on a continué à glorifier ce corps.

La peau blanche. Les femmes grecques avaient le teint clair au contraire des femmes qui travaillaient pour elles. Les Grecques n’avaient pas les mêmes habitudes de vie que celles du monde présent. Elles ne lézardaient pas sur les plages, par exemple. Pour le soin de la peau, dans le monde antique, le plomb était une des substances les plus répandues. Il était utilisé sous forme de pâte, comme le fond de teint d’aujourd’hui, pour blanchir la peau et rendre la femme plus jeune. Les femmes utilisaient souvent du fard à joues et du rouge à lèvres provenant de sources naturelles telles que les betteraves et les baies pour colorer leur visage.

En ce qui concerne la coiffure, les femmes grecques des classes supérieures avaient les cheveux longs, souvent tressés et peignés dans des styles complexes. Si elles n’avaient pas les cheveux longs et épais, elles portaient souvent des perruques. Les cheveux naturels étaient colorés en noir avec divers extraits végétaux.

Τήν γυναῖκα τήν σώφρονα οὐ δεῖ τάς τρίχας ξανθάς ποιεῖν» (en français, La femme intelligente ne doit pas teindre ses cheveux couleur blonde), proverbe du poète grec Ménandrou Adilon (342-291 av.J.C). C’est ce qu’on dit encore aujourd’hui dans la société !

 

 

 

 

 

En bref, je trouve les femmes de la Grèce antique très belles et élégantes… bref divines. Elles dégagent en moi des sentiments de légèreté et de liberté avec leurs robes et cheveux longs. On devrait imiter leur style pour ressembler vraiment à une femme.

Que pensez-vous de la beauté des femmes de l’antiquité ? 

 

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