La côte sauvage de l’île vierge de Saria

La côte sauvage de l’île vierge de Saria au nord de l’ile de Karpathos dans le Dodécanèse en Grèce est à voir absolument avant que les premiers investisseurs arrivent…

 

 

Où est Saria ? C’est une petite île volcanique de 20km2 au nord de Karpathos. Cette île, avec le temps, s’est détachée de l’île de Karpathos. Elle est quelque peu montagneuse avec un pic pointu de 630 mètres. Personne n’habite sur l’île. Cette une île tranquille qui vit avec les traces de son histoire et sa riche faune terreste et maritime.

 

 

 

 

 

 

 

 

Peut-on rester sur l’île de Saria ? Oui, mais il faut le dire au capitaine du bateau qui vous a amenés. Vous devez rester sur la plage de Palatia où amarrent les bateaux ou a proximité de la chapelle de St Sofia. Il est bien sûr interdit de laisser des ordures là où vous campez. Ayez des bouteilles d’eau avec vous, un couteau suisse et des lampes électriques.

 

 

 

 

 

 

Comment aller sur l’île de Saria ? Saria est séparée de Karpathos par un détroit de 100 mètres. De juin à septembre inclus, les visiteurs y vont pour la journée d’habitude, en prenant un bateau de Diafani (photo plus haut à gauche) au nord de Karpathos (1h de trajet sans les arrêts pour plonger avec le Captan Manolis, photo plus haut à droite). En allant sur cette île, ce qui m’a le plus surpris, c’est de voir combien l’eau était transparente aux pieds de la roche abrupte et sombre des côtes de l’ile. Le capitaine nous expliquait ce qu’on voyait…. un vrai guide

Que voir sur l’île de Saria ? Entre quelques maigres troupeaux de chèvres sauvages, on y trouve pas mal de vestiges des temps passés : des monuments anciens et des ruines de vieilles maisons. L’île était active jusqu’à l’arrivée des pirates. C’est sur cette île que les pirates Sarrasins venaient pour avoir pied à terre et pour préparer leurs coups, au 7e sc ap.J.C. C’est l’empereur byzantin Nicéphore II Phocas qui les expédia de l’île au 10e sc, trois siècles plus tard.

 

 

 

 

 

 

Dans le village de Palatia, on arrive en bateau sur sa plage de galets ombragée de gros tamaris (photos plus haut) et on voit tout de suite au fond une gorge avec sa rivière séchée appelée Enti et une forêt de pins. On découvre là aussi tous ces monuments : des édifices paléochrétiens mais surtout un bâtiment du moyen-âge. On dit que c’est là que se trouvait l’ancienne “Nissyros” dorienne avec son temple et autres. Une étrange construction voûtée sur une colline de Palatia (photo plus bas à gauche). On suppose que c’était un refuge arabe du 10e sc ou éventuellement une caserne de pirates.

 

 

 

 

 

 

La chapelle de Sainte Sofia (photo plus haut à droite). C’est en fait une petite église qui apparaît juste en dessous de la crique et qui vous amène à traverser les gorges de Palatia. Vous verrez qu’elle occupe une partie d’une basilique paléochrétienne du 5e sc. Les morceaux de colonnes tombés et un échantillon du sol en mosaïque témoignent de la magnificence de ce lieu ancien. Sur l’île, on peut trouver encore trois chapelles dont St Zacharie au sommet de la montagne de l’île, un peu plus loin en passant Argos.

Les gorges de Palatia (photo plus bas à gauche). Si vous prenez le chemin étroit qui entre dans la gorge, vous voyez les parois de la montagne se dressant autour de vous. Des rapaces volent par curiosité au dessus de vous. Vous voyez comme des abris perchés comme ça avec vue imprenable sur la mer. Vous continuez dans la nature paisible de la forêt de pins et vous apercevez le hameau d’Argos au loin.

 

 

 

 

 

Dans le hameau d’Argos, on peut admirer une toute petite agglomération de maisons basses abandonnées toutes construites en pierre au sol nu (photo plus haut à droite). Elles ont toutes presque une cour de battage du blé et une citerne d’eau. C’est dans ces maisons que les travaux agricoles avaient aussi lieu au milieu du 20e sc. C’est là que les éleveurs, pâtres et agriculteurs se retrouvaient pour fournir les vivres aux habitants de l’île. L’île est annoncée inhabitée en 1990.

Une faune protégée à Saria. La faune maritime est intéressante avec les phoques moines de Méditerranée qui se trouvent autour de l’île. Saria constitue un terrain fertile aussi pour les oiseaux. D’ailleurs, Saria est une zone importante pour les oiseaux d’Europe : elle abrite un nombre remarquable d’oiseaux prédateurs comme l’aigle de Bonelli, la buse féroce et le faucon d’Eléonore. Les îles de Saria et de Karpathos appartiennent au réseau Natura 2000. Ces animaux se refugient dans les grottes sur les versants abrupts de l’île.

Les plages de l’île. La plage où arrivent les bateaux est la seule plage de galets intéressante de l’île. On trouve d’autres plages plus petites mais elles ne sont accessibles qu’en bateau. Je parle de la plage de Mairia tout au sud et de toutes petites plages encore dans une baie à l’ouest de l’île mais je ne connais pas leurs noms.

Mon expérience : Cette île aux roches sombres et insolites m’a poussée à lui rendre visite. Une île vierge comme celles qu’on voit dans les films à mystères. C’est une île où la nature est difficile, rude et semblant inaccessible. Et puis, devant ces majesteux versants verticaux rugueux, on profite d’une mer féériquement attirante aux eaux plus bleues que turquoises et au sable chaud.

Seriez-vous disposé(e) à aller sur l’ île déserte de Saria ?

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One thought on “La côte sauvage de l’île vierge de Saria

  1. Vos découvertes et commentaires sur vos voyages dans les îles grecques sont remarquables tanr par la description que par les états d’âme. Grand merci.
    Dommage qu’il est difficile de les copier coller pour préparer son propre voyage.
    Alain
    Je prépare ma croisière des îles grecques en mer Egée en voilier.

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