Markopoulo et Porto Rafti en Attique

Markopoulo et Porto Rafti en Attique constituent une région d’Attique à découvrir même si ces lieux sont près de l’aéroport international d’Athènes.

 

 

 

 

 

 

 

Μa famille et moi avons visité Markopoulo, un peu plus d’une journée, avant notre départ en avion pour la France, en fin d’été 2019. Nous n’avons pas perdu notre temps car ce coin avec Porto Rafti était très sympa.

Où loger à Markopoulo ? J’avais réservé une nuit au Marys house au centre de l’agglomération de Markopoulo, à 9 kms de l’aéroport. C’était un grand appartement à l’étage avec un assez petit balcon pour profiter du bon temps. C’était très propre avec tout ce dont on avait besoin.

Markopoulo hier et aujourd’hui. La région de Messoyeia avec ses vignobles étendus sur des hectares est l’esprit d’Athènes car c’est son vin enivrant (photo plus bas à gauche). Markopoulo est le chef-lieu de cette région avec son mouvement culturel et ses grands noms comme par exemple le grand architecte Ernst Ziller qui y a laissé sa signature. Et puis, il y a ces gens de tous les jours qui, grâce à leur travail, donnait une couleur lumineuse à la vie de Markopoulo. Messoyeia a toujours été une région agricole et vinicole. Autour de 1960, le développement démographique change pour de bon à Markopoulo et aux villages tout autour. Le système d’échange vieille-maison avec appartement neuf, le désir de beaucoup d’ Athéniens de déménager à Messoyeia (bon climat) et la ligne ferroviaire Athènes-Lavrio ont amené beaucoup de monde et de marchandises à Markopoulo. Le développement urbain est alors vite arrivé. De région balnéaire, elle est devenue agglomération de premières habitations et de région agricole, elle est devenue zone commerciale et industrielle. Et puis, l’aéroport de Spata (l’unique aéroport d’Athènes) prend une grande partie de la région (on y arrive via l’Attiki odos) et enfin, les Jeux Olympiques d’Athènes de 2004 ont encore plus accueilli de résidents permanents lesquels voulaient fuir le brouhaha de la capitale.

 

 

 

 

 

 

La ville de Markopoulo avec ses belles églises est plûtot sympa. La route principale vous amène directement sur la place principale devant  la mairie et l’église de Saint Jean (Prodrome). Cette église est superbe de l’extérieur mais à l’intérieur, j’ai l’impression qu’on se trouve en plus petit bien sûr, dans la Basilique Métropolitique d’Athènes ! Sur tout le grand mur de gauche, d’un style “renaissance”, toute l’histoire de St Jean le Prodrome est explicitée avec le pinceau : sa naissance jusqu’à sa rencontre avec Jésus au bord du fleuve du Jourdain et sa mise à mort au nom de Salomé. Sur le mur de droite, on a des hagiographies relatant la Passion du Christ (du verdict de Ponce Pilate jusqu’à la Résurrection). Très beau…. vraiment. J’achète un excellent chausson au fromage chez le boulanger Daremas et je continue ma ballade dans la ville. Un peu plus loin, je vois les humbles mais belles églises d’Aghia Paraskevi et d’Aghia Theklis construites au 18e sc. Sur le mur de la première église, je distingue une petite statue d’une déesse antique (peut-être d’Artémis)… voivi là une alliance artistique inhabituelle (l’antique liée à l’art chrétien).

La vieille gare de Markopoulo (photo plus haut à droite). De retour vers notre appartement, nous nous arrêtons à la vieille station ferroviaire. La gare est très simple mais le vieux train devant est encore imposant aujourd’hui même si ses wagons sont en mauvais état et tagués. Ce train a fonctionné sur la ligne Athènes-Lavrio de 1884 à l’année 1957 et a permis le progrès économique de la capitale et de Markopoulo, bien que les Athéniens l’appelaient avec crainte et dédin “Thirio” (qui signifie “le Fauve”). Imaginez cette “bête sauvage” à vapeur traversant les plaines de l’Attique agricole à une vitesse fulgurante.

Porto Rafti (photo tout en haut) en temps que tel est attirant. Ce port se trouve à 7 kms à l’est de Markopoulo, dans le golfe Evoϊque. C’est un lieu de vacances réputé, non pas seulement pour les Athéniens qui y ont leurs résidences secondaires mais aussi pour les provinciaux ou les étrangers qui y vivent en profitant de la mer, des restaurants et des bars. Quand on pense qu’il y a 60 ans, ce n’était qu’un petit port de pêcheurs. Porto Rafti attire vite les baigneurs car il y a plusieurs belles plages. La plage Avlaki qui est organisée a beaucoup de monde avec tous ces restaurants et cafés à proximité. Nous allons alors un peu plus loin, du côté gauche du golfe portuaire et nous arrivons sur la plage d’Aghios Spyridonas (qui est sympa) et plus loin encore, on découvre la plus belle plage du coin qui s’appelle Erotospilia… une superbe plage de sable avec des grottes (en face, on aperçoit le petit îlot verdoyant de Pyramidoϊde… ok, je comprends pourquoi….parce qu’elle a en effet une parfait forme conique). Je ne vous conseille quand même de lézarder sur ces plages en Juillet et Août car il y a vraiment beaucoup de monde. Οù loger à Porto Rafti ? Je vous propose le Vranona Beach Apartments οù a séjourner une amie à moi. Elle en était très enthousiaste pour sa proximité avec la mer et la tranquilité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le site archéologique de Βrauron se trouve dans l’agglomération d”Artémida ou Loutsa aujourd’hui, un peu plus au nord de Porto Rafti et plus près de l’aéroport de Spata. On a là un des plus beaux temples antiques de Grèce et un des plus importants d’Athènes. Il a été construit au 5e sc av.J.C. et il est de style dorique. Il vénérait la déesse Artémis, entre autres, protectrice des jeunes femmes. Dans l’antiquité, une procession majestueuse avait lieu tous les 5 ans de l’Acropole d’Athènes jusqu’ à ce sanctuaire de la déesse Artémis à Brauron. Au cours des célébrations au sanctuaire, il y avait des sacrifices d’animaux, des compétitions sportives et musicales et des courses de chars. Le musée archéologique à 200m du temple est à voir car on y a toute l’histoire de Brauron, du sanctuaire et de la région de Messoyia. Ce musée est fantastique avec ses statues de petites filles appelées Arktous (en français, Ourses) habillées de tuniques et portant une couronne. Elles dansaient autour de l’autel jusqu’à leur maturation pour devenir de bonnes mères.

Voilà ce que nous avons vu en une journée et demie à Markopoulo et à Porto Rafti. Aimeriez-vous passer un peu de temps dans ce coin ? 

 

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2 thoughts on “Markopoulo et Porto Rafti en Attique

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