Sur l’histoire de Byzance en Grèce

Voici un résumé sur l’histoire de Byzance en Grèce de 330 A 1453. Un règne de 1.000 ans qui a laissé ses traces historiques sur le sol grec.

 

Nouvelle Rome. L’immense Etat Romain, quand sa chute approchait, a été divisé par les derniers empereurs romains, au début du 4e sc après J.C., en deux grande partie : la partie ouest et la partie est. Cette dernière qu’on appela Etat Romain de l’Est avait pour capitale une nouvelle ville qu’a fondée l’Empereur romain Constantin 1er (dont la mère Hélene était chrétienne). Cette ville s’est donc nommée Constantinople (son histoire) en 330 ap.J.C. L’empereur était considéré l’empereur du monde et cela a continué dans la période de Byzance. Dans l’État romain de l’est chrétien ou la Nouvelle Rome, l’Empereur était l’élu de Dieu et était le chef de tous les autres États. Son objectif le plus élevé était l’universalité. Byzance tenta alors de préserver et de reconquérir les zones perdues de l’État romain occidental et oriental si précocément abattues. Elle a donc commandé des territoires qui comprenaient la péninsule italienne, les Balkans, l’Asie mineure, la Crimée, le Caucase, la Syrie, la Palestine, l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc ainsi qu’une partie de la péninsule ibérique.

 

 

et 1025

 

L’Empire byzantin. Cet Etat où la plupart des habitants parlaient grec et étaient devenus chrétiens a évolué en ce qu’on appelle Empire Byzantin. Byzance était le nom antique de la ville fondée donc par Contantin 1er. Une partie de l’Empire Byzantin est la Grèce d’aujourd’hui. Le nouvel Empire, après avoir soutenu le Christianisme et les lois romaines, s’est “héllenisé”. avec l’Empereur Héraclius. L’apogée de son pouvoir au 11e sc a lieu sous le règne de la Dynastie Macédonienne avec l’empereur avec le puissant Empereur Basile 1er.  (face de pièces à son éfigie, plus bas)

 

 

Ste Sophie

 

 

Comment l’Empire byzantin a pu régner plus de 1.000 ans ? Elle a toujours fait en sorte d’éloigner ses ennemis, soit en faisant la guerre, soit en s’en faisant plutôt des amis, soit en les convertissant au Christianisme. La “christianisation” est réussie auprès des Slaves (Bulgarie et autres) et des Russes.

La séparation des Eglises : Eglise Catholique et Eglise Orthodoxe. Au 11e sc, les deux Eglises chrétiennes, celle de l’Est et celle de l’Ouest, respectivement l’une avec le Patriarche et l’autre avec le Pape, était tellement en désaccord sur la manière dont les croyants devaient adorer Dieu qu’elles ont dû se séparer complètement en 1054. Cette situation s’est appelée le Schisme et on utilise toujours ce mot jusqu’à aujourd’hui entre les Orthodoxes et les Catholiques.

 

 

 

 

 

 

La querelle des images. Un autre conflit religieux qui a choqué l’Eglise de l’Est pendant presque un siècle (726-843), c’est la querelle des images ou la querelle iconoclaste. Les Empereurs, le peuple et le clergé se sont séparés en deux grands groupes : ceux qui vénèrent les images et ceux qui en sont contre. Ce conflit (dont les vraies raisons étaient plutot politiques) a pris fin lors du 6e concile oecuménique en 843.

Les problèmes d’Empire byzantin commencent. Il doit faire face aux problèmes créés à ses frontières et c’est de sa faute aussi. Il y a une politique d’abandon de la terre, un désinterêt de la force maritime et un affaiblissement du pouvoir de l’Empereur. C’est ainsi que les Turcs (un puissant peuple nomade descendue du nord-ouest, au niveau de la Mongolie aujourd’hui) ont trouvé l’occasion de s’approcher du coeur de l’Empire. Les Turcs avaient adopté le Mahométisme. Ils ont gagné pas mal de batailles (en 1071 ect) et ont conquis la Turquie d’aujourd’hui. Le fondateur de l’Empire Ottoman est Osman 1er (1258-1324).

La conquête de Constantinople. Les croisés soi-disant amis des Chrétiens orthodoxes, suite à la 4e et dernière croisade, ont trouvé aussi l’occasion de conquérir la ville forteresse de Constantinople (les murs de Constantinople aujourd’hui sur la photo plus bas à droite), laquelle était pendant 900 ans invincible. Ils ont rasé et pillé la ville (peinture murale du 16e d’un monastère, plus bas à gauche) et se sont ensuite séparés tout le territoire byzantin.

 

 

 

 

 

 

 

Le survie de Byzance. On a laissé peu de territoires en fait aux Byzantins ; seulement quelques endroits qui sont ensuite devenus de petits Etats lesquels ont réussi à s’unir pour fonder un nouvel “Empire Byzantin” en 1261. Ce dernier évidemment n’était désormais plus aussi grand et aussi puissant, d’où l’approche menaçante des puissants Turcs autour de Constantinople surtout, le coeur de l’Empire Byzantin.

La chute finale de Constantinople en 1453. Les Occidentaux chrétiens catholiques ne sont pas venus en aide au dernier Empereur Byzantin Constantin XI Paléologue (portrait plus bas à droite) qui tentait de garder la dernière grande forteresse de la Nouvelle Rome aux mains des Chrétiens. La lutte contre les Turcs a été héroϊque et puis, le 29 mai 1453, le Sultan turc Mehmed II (portrait plus bas à gauche) entre dans la Basilique Sainte Sophie contruite au 6e sc par l’empereur Justinien 1er, symbole du Christianisme.

 

 

 

 

 

 

La fin de l’Empire Byzantin est irrémédiable. Les Turcs ont fait de Constantinople la capitale de leur Empire Ottoman. Constantinople s’appelait désormais Is-tan-bul (qui signifie “A la Ville”). Beaucoup d’enseignants grecs ont alors dû quitter leurs terres pour aller vers l’ouest de l’Europe. Ils ont alors pu reprendre leur travail spirituel, lequel s’est fait connaître finalement dans toute l’Europe. Ils ont pu faire découvrir aux Européens les auteurs et philosophes grecs.

Les derniers feux de Byzance. La tradition spirituelle ne s’est donc pas effacée après la Prise de Constantinople et l’assujettissement au nouvel empire. Non seulement son infuence s’est fait sentir en Europe de l’ouest mais elle fut bien conservée parmi les peuples des Balkans. L’identité spirituelle de Byzance a très bien tenue en Russie. Moscou a été considérée comme la Troisième Rome avec le Tsar Ivan III, le fondateur de l’unification des pays russes, qui a épousé Sophia Palaiologue, la nièce du dernier empereur Byzantin. Il a adopté le symbole de l’Aigle a deux têtes sur ses drapeaux et a introduit à Moscou la téléturgie byzantine.

Ma conclusion : L’Europe de l’ouest, de toute manière, durant les années de l’Humanisme et de la Renaissance, a trouvé, à travers Byzance, la source de laquelle elle a pris l’essence de l’esprit antique. Et aujourd’hui, au collège, on n’omet pas de faire passer les connaissances nécessaires sur la Grèce antique et ses grands leaders. Au lycée, on ne peut éviter de parler des grands philosophes grecs pour la leçon de philosophie. La Grèce, à travers son histoire, a changé de manière inébranlable la façon de penser des Européens et elle est vraiment le berceau de la civilisation européenne fondamentalement humaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Connaissiez-vous l’histoire de Byzance ?  Avez-vous déja visité(e) Istanbul pour découvrir son histoire byzantine, aujourd’hui ses églises byzantines et la basilique de Sainte Sophie ?

 

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